Performance 2024 : une année contrastée

23 janvier 2025

Si le bilan 2024 est globalement positif pour les marchés financiers, les indices boursiers actions ont affiché des performances contrastées selon les régions et les secteurs. Les indices américains ont brillé, portés par les géants technologiques surnommés les « 7 Magnifiques » (Alphabet, Amazon, Apple, Meta, Microsoft, Nvidia et Tesla), en Europe, le CAC 40 a reculé de -2,15 %, principalement en raison des tensions politiques internes en France et d’une pression économique accrue dans les secteurs de consommation. L’Euro Stoxx 50 (+8,28 %) a démontré une certaine résilience, soutenu par la forte hausse des valeurs allemandes et des valorisations attractives.De son côté, la Chine continue de décevoir, les mesures de relance de Pékin n’ayant jusque-là pas suffi à pallier les défis structurels du pays, notamment une bulle immobilière persistante et une consommation intérieure atone.

« En ce qui concerne les marchés obligataires, les performances sont très positives pour 2024. »

En ce qui concerne les marchés obligataires, les performances sont très positives pour 2024. Alors que les attentes concernant les banques centrales étaient très (trop) fortes en début d’année, celles-ci ont pourtant tardé à baisser leurs taux directeurs devant une inflation encore très résiliente à travers le monde. Le pivot s’est néanmoins effectué aux abords de l’été, la Banque centrale européenne (BCE), une fois n’est pas coutume, effectuant sa 1ère baisse de taux avant la Réserve Fédérale aux Etats Unis. Cette baisse a été suivie de 3 autres, la BCE ramenant donc son taux de dépôt à 3 % fin décembre. Si ce taux final est encore très au-dessus de celui anticipé par les marchés fin 2023, justifiant des montées de taux allemands sur 2024 (+ 20 points de base en moyenne), il n’en reste pas moins que cet environnement est resté favorable aux marchés de dette, en particulier sur le segment des entreprises privés dont les primes de risques ont encore largement baissé tout au long de l’année.

Très largement investi sur les marchés obligataires et surexposés aux marchés du crédit (entreprises privées), Proclero a pleinement bénéficié du rendement très positif de ce segment. Avec une gestion dynamique de la sensibilité obligataire tout au long de l’année, en particulier sur des dettes françaises depuis l’accroissement du risque politique à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin, la poche obligataire a délivré une performance régulière et quasi linéaire tout au long de l’année.

La poche d’actifs des actions a été moins performante, altérée notamment par une exposition trop forte aux entreprises françaises, et en particulier sur le secteur de la consommation, moins résilient cette année qu’à l’accoutumé. L’actualité du dernier trimestre, marquée principalement par la victoire de D. Trump aux Etats Unis et le risque que celui-ci fait peser sur l’Europe aux travers de potentielles nouvelles barrières douanières, a justifié une rotation élevée de la poche actions. Nous nous concentrons désormais sur des sociétés à fort dividende, ou à forte croissance potentielle de ces derniers, à même de mieux résister selon nous à un environnement fortement incertain pour 2025.

« Les environnements économique et financier en 2025 seront en effet marqués par des défis complexes. »

Les environnements économique et financier en 2025 seront en effet marqués par des défis complexes. Le contexte macro-économique de ralentissement généralisé et les incertitudes politiques en Europe, notamment en France et en Allemagne, pourraient peser sur la croissance régionale et nécessiteront une sélection des actifs fine et prudente pour tirer profit des probables disparités sectorielles et géographiques. Les marchés obligataires devraient rester porteurs, soutenus par des politiques monétaires favorables, surtout en Europe où la BCE devrait encore ajuster son taux directeur à la baisse (vers 2 % fin 2025 ?). Dans tous les cas, une gestion active et éthique reste essentielle pour tirer parti des marchés post-élections américaines et le retour de Donald Trump aux affaires, à même d’entraîner des corrections brutales des marchés.

* La performance de la Sicav intègre la totalité des frais. La performance de la Sicav est calculée dividendes ou coupons nets réinvestis. Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. Les performances, classements et prix passés ne sont pas un indicateur fiable des performances, classements et prix futurs. La Sicav présentée ne comporte aucune garantie en capital qui peut ne pas être intégralement restitué. Il est recommandé avant tout investissement, de prendre connaissance du Document d’informations clés pour l’investisseur du fonds (disponible gratuitement auprès de Mandarine Gestion et/ou sur le site internet mandarine-gestion.com) et en particulier de la rubrique « profil de risque ». Les rapports annuels et périodiques du fonds sont disponibles auprès de Mandarine Gestion dans les délais légaux.
** A compter du 15/03/2013, l’indice de référence 80 % euro MTS 1-3 et 20 % MSCI Euro tient compte des dividendes réinvestis. A compter du 01/01/2018, l’indice de référence est le composite de 80 % ICE BofAML 1-3 Year Euro Government Index et 20 % MSCI EMU NTR. A compter du 01/01/2022, l’indice de référence est le composite de 80 % ICE BofAML 1-3 Year Euro Government Index et 20 % Euro Stoxx NTR. Ticker Bloomberg indice de référence : EG01 Index, SXXT Index.