La Doctrine Sociale de l'Église soutient et encourage le développement de l'ESS comme un moyen de promouvoir une économie plus humaine et respectueuse de la personne en répondant à plusieurs enjeux majeurs.
L'ESS promeut la solidarité en favorisant des formes d'organisation économique qui mettent l'accent sur le bien commun et le partage des ressources. Elle cherche à réduire les inégalités sociales en donnant la priorité aux personnes vulnérables, aux exclus et aux plus démunis.
L'ESS met l'accent sur la dignité de chaque personne en tant qu'être humain doté de droits inaliénables. Elle vise à créer des conditions de travail décentes, à promouvoir l'autonomie de chaque personne et à garantir l'accès à des biens et services essentiels pour tous.
Le principe de subsidiarité, qui est un pilier de la Doctrine Sociale de l'Église, stipule que les décisions doivent être prises au niveau le plus proche possible des personnes concernées. L'ESS s'inscrit dans cette logique en encourageant la participation des travailleurs aux décisions, la gestion collective et la prise de décision au niveau local.
L'ESS cherche à promouvoir la justice sociale en proposant des modèles économiques plus équitables. Elle vise à réduire les inégalités de revenus, à favoriser l'insertion professionnelle des personnes marginalisées et à promouvoir des pratiques économiques respectueuses des droits humains.
L'ESS met l'accent sur la durabilité et la protection de l'environnement. Elle encourage des pratiques économiques respectueuses des écosystèmes, favorise l'économie circulaire, encourage les énergies renouvelables et soutient les initiatives de développement durable.
« Le grand défi qui se présente à nous, qui ressort des problématiques du développement en cette période de mondialisation et qui est rendu encore plus pressant par la crise économique et financière, est celui de montrer (…) dans les relations marchandes le principe de gratuité et la logique du don, comme expression de la fraternité, peuvent et doivent trouver leur place à l’intérieur de l’activité économique normale. C’est une exigence de l’homme de ce temps, mais aussi une exigence de la raison économique elle-même. C’est une exigence conjointe de la charité et de la vérité ».
« À côté de l’entreprise privée tournée vers le profit, et des divers types d’entreprises publiques, il est opportun que les organisations productrices qui poursuivent des buts mutualistes et sociaux puissent s’implanter et se développer. C’est de leur confrontation réciproque sur le marché que l’on peut espérer une sorte d’hybridation des comportements d’entreprise et donc une attention vigilante à la civilisation de l’économie. La charité dans la vérité, dans ce cas, signifie qu’il faut donner forme et organisation aux activités économiques qui, sans nier le profit, entendent aller au-delà de la logique de l’échange des équivalents et du profit comme but en soi. »
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